Le Vin, par Charles Baudelaire

Saturno Buttò - Mixed technique on paper
Saturno Buttò – Mixed technique on paper cm. 58×39 – from saturnobutto.com

Baudelaire publia en 1851 le court essai Du vin et du haschisch, comparés comme moyens de multiplication de l’individualité, qui étudie les effets des deux drogues sur la personnalité, le comportement et l’inspiration. Plusieurs éditions l’incluent dans Les Paradis artificiels, bien qu’il n’en fasse pas partie. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

Enivrez-vous, par Charles Baudelaire

MoonCCat - Absinthe Minette
MoonCCat – Absinthe Minette

L’écrivain français Charles Baudelaire (1821–1867) fut un précurseur dans de nombreux domaines, en particulier il développa une nouvelle forme d’écriture, le poème en prose. Ainsi 50 de ceux-ci, rédigés entre 1855 et 1864, furent rassemblés dans son recueil posthume Le Spleen de Paris (également intitulé Petits Poèmes en prose), publié pour la première fois en 1869 par Michel Levy dans le quatrième volume des Œuvres complètes de Baudelaire. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

Les Yeux de Berthe, par Charles Baudelaire

Omar Alnahi - eyes portrait person girl
Omar Alnahi – (eyes portrait person girl) – from PEXELS

En 1866 Poulet-Malassis, l’éditeur de Baudelaire, publia à Bruxelles Les Épaves de Charles Baudelaire avec un frontispice de Félicien Rops. Cet ouvrage fut imprimé en 260 exemplaires, l’avertissement de l’éditeur affirmant :

L’auteur sera avisé de cette publication en même temps que les deux cent soixante lecteurs probables qui figurent à peu près — pour son éditeur bénévole — le public littéraire en France, depuis que les bêtes y ont décidément usurpé la parole sur les hommes.

Ce petit recueil comprend 23 poèmes de Baudelaire : les 6 pièces condamnées de la 1ère édition des Fleurs du Mal, une autre en latin qui y figure, et 16 pièces diverses, dont certaines n’avaient pas été retenus pour cette œuvre. Je présente ici un poème de la section Galanteries, placé en 9e position dans le recueil. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

À Ivonne Pen-Moore, signé Alexandre Privat d’Anglemont, attribué à Charles Baudelaire

Larry Kip Hayes - Lil Sassy
Larry Kip Hayes – Lil Sassy

Le poème qui suit fut publié le 26 Janvier 1845 dans L’Artiste sous la signature de Privat d’Anglemont. Mais on l’attribue généralement à Baudelaire. Il fait partie de ses Poèmes retrouvés, une collection regroupant des vers parus soit anonymes, soit signés d’Ernest Prarond ou de Privat d’Anglemont. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

De Quincey et la petite fille misérable, d’après Baudelaire

Zhenya Gay - illustration for Confessions of an English Opium-Eater by Thomas De Quincey
Zhenya Gay – illustration pour Confessions of an English Opium-Eater by Thomas De Quincey (1950) – The Heritage Press, New York

Après le recueil de poèmes Les Fleurs du mal, l’œuvre la plus célèbre de Charles Baudelaire est l’essai Les Paradis artificiels, publié en 1860, consacré à l’usage récréatif des drogues, plus précisément du haschisch et de l’opium. Il connut un large succès, il reste un exposé classique des effets de la drogue, comme l’exaltation, puis la dépendance et la souffrance. D’ailleurs l’expression “paradis artificiels” est couramment utilisée pour désigner l’utilisation de drogues (en particulier hallucinogènes) pour stimuler l’imagination ou enivrer les sens. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

Le beau navire, par Charles Baudelaire

William Stott of Oldham
William Stott of Oldham – Wild Flower (1881)

En août 1847, Baudelaire eut une liaison avec Marie Daubrun, née en 1827 sous le nom de Marie Bruneau. Plusieurs poèmes de son recueil Les Fleurs du mal lui sont consacrés, dont celui-ci, où il la décrit comme une jeune adolescente, à la fois enfant et femme. On notera que les trois premières strophes sont répétées dans les quatrième, septième et dixième. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

À une mendiante rousse, par Charles Baudelaire

Émile Deroy - La petite mendiante rousse
Émile Deroy – La petite mendiante rousse (c.1843–1845) – provient de Wikimedia Commons

Charles Baudelaire (1821–1867) représente le prototype du “poète maudit” et il anticipe les “décadents” de la fin du 19e siècle. Son chef-d’œuvre, le recueil de vers intitulé Les Fleurs du Mal, explore l’érotisme, la débauche, le vin et la drogue, mais également le dégoût et l’expiation. La première édition, parue le 25 juin 1857, comprenait 100 poèmes (plus un non numéroté en introduction, adressé “Au Lecteur”). Le 20 août, Baudelaire et son éditeur furent condamnés pour « outrage à la morale publique », six des poèmes furent interdits, et l’édition fut saisie. Les éditions suivantes (1861, 1866 et 1868), sans ces six pièces censurées, changèrent l’ordre des poèmes et en inclurent de nouveaux. L’œuvre fut finalement réhabilitée le 31 mai 1949 par la Chambre criminelle de la Cour de cassation. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…