Jacqueline Taïeb est une chanteuse française née le 9 novembre 1948 à Tunis. En janvier 1967, elle sortit son premier disque avec lequel elle obtint un bon succès, grâce au titre « 7 heures du matin » ; celui-ci a depuis été repris dans des publicités pour différentes marques.
En 1979 paraît chez Disques Adès (réf. PM 10 512) son LP La petite fille Amour chez les Cousins de Miel, une sorte de fantaisie musicale chantée avec des enfants, qu’on peut écouter sur YouTube. Il comprend 7 titres : « Cousins de Miel », « Le p’tit air » et « Le loup et la brebis » sur la face A, « Ça va chauffer », « Salades d’histoires », « Maman, jusqu’où tu m’aimes ? » et « La petite fille Amour » sur la face B. Chacune de ces chansons est introduite par les enfants, et ceux-ci chantent les cinq premières ; la sixième, « Maman, jusqu’où tu m’aimes ? », est interprétée en duo par Jacqueline et un des enfants ; enfin Jacqueline chante seule la dernière, « La petite fille Amour ». J’ai sélectionné celle-ci pour ses paroles que je trouve poétiques et tendres :
La petite fille Amour
par Jacqueline Taïeb
C’était une petite fille qui s’appelait Amour
Sa bouche avait la forme d’un cœur
Son regard était chaud comme le soleil du jour
De toutes les couleurs
Sa peau était sucrée comme un bonbon au miel
Sa voix avait le son d’un piano
Sur ses cheveux dansaient des petites coccinelles
Qui chatouillaient son dos
Elle voyageait toujours sur des tapis de soie
Traversant les pays et les mers
La petite fille Amour se promène dans les bois
Sur les plages, dans les rues
Elle n’a pas de frontières
Elle portait des robes en pétales de roses
Autour de son cou, des colliers d’arc-en-ciel
Oui oui, quand elle disait un mot elle disait mille choses
Elle était belle
Quand ses yeux se posaient sur un autre regard
Elle dansait, elle chantait des poèmes
Et ses yeux pétillaient comme du Coca-Cola
C’était beau, c’était doux
Quand elle disait
Je t’aime je t’aime je t’aime
Je t’aime je t’aime je t’aime
Une vidéo de cette chanson sur YouTube montre une petite fille grimée comme le Joker de Batman, qui essaie assez innocemment d’importuner son entourage, mais ne fait pas vraiment de mal. La fin de la vidéo suggère que c’est une histoire imaginée par la fille elle-même…
Précédemment publié sur Agapeta, 016/04/05.