En 1962 la France gagna le concours Eurovision avec une chanteuse inconnue de 24 ans, Isabelle Aubret, qui interpréta la chanson « Un premier amour » écrite par Roland Valade et composée par Claude-Henri Vic (nom de plume de Claude-Henri-Benjamin Teissedre). Ce succès lança sa carrière.
Née en 1948, Isabelle Aubret (de son vrai nom Thérèse Coquerelle) a combiné une activité de gymnaste artistique et une longue carrière dans la chanson, de 1956 à 2023. En 1968, elle fut à nouveau sélectionnée pour représenter la France au concours Eurovision, obtenant la troisième place.
Une vidéo de bonne qualité de son interprétation au concours Eurovision de 1962 se trouve dans les archives de l’INA, avec une présentation du contexte.
La chanson « Un premier amour » fut enregistrée parut en mars 1962 dans un disque 45 tours mono sous le label Philips, comprenant quatre titres. Une vidéo musicale de cet enregistrement se trouve sur YouTube :
Voici, provenant de Genius, les paroles de la chanson, qui évoque la marque profonde laissée par le premier amour qu’on a ressenti dans son enfance, et qu’on cherche à nouveau au cours de sa vie :
Un premier amour
paroles de Roland Valade, musique de Claude-Henri Vic
Un premier amour, premier amour, premier amour
Ne s’oublie jamais, s’oublie jamais, s’oublie jamais
Un premier amour, on le cherche toujours
Dans d’autres amours, toute sa vie on court après
Il nous a troublés et fait rêver et fait trembler
Ce premier amour, premier amour, premier amour
Mais l’enfant qu’on est, l’enfant qu’on est resté
Frémira toujours au souvenir de cet amour
Et toi, et toi que j’aimais
Qu’as-tu fait de toi ?
Qu’as-tu fait sans moi ?
Et moi, moi qui t’ai perdu
Qu’ai-je fait de plus ?
Qu’ai-je fait de tant de bonheur ?
Savions-nous d’ailleurs…
Qu’un premier amour, premier amour, premier amour
Ne s’oublie jamais, s’oublie jamais, s’oublie jamais ?
Qu’un premier amour, on le cherche toujours
Dans d’autres amours, toute sa vie on court après ?
Que tous ces baisers qu’on s’est volés plus que donnés
Ces gestes innocents nous engageaient pour si longtemps ?
Non, les enfants d’alors que nous étions encore
N’ont pas soupçonné tant, ils étaient émerveillés
Qu’un premier amour, leur premier amour était si fort