Ô roses de sang, fleurs immaculées, vos jeux innocents dévorent mon cœur.

Jolie petite étoile aux quatre mille nuits,
M’offrant un beau visage où un sourire luit,
La sublime fleur bleue scintillant dans vos yeux,
Voilà le délice d’amour le plus précieux.

Sur la grève blanche de nos désirs sans fin
Se mêlent nos pas lents, mais nos cœurs ont trop faim.
Question sans réponse, nous sommes-nous aimés ?
Dans nos corps, la passion a levé son armée.

Sur vos petites mains tremblantes sous la pluie
Je pose mon baiser prisonnier de la nuit.
Petites gouttes d’eau, lèvres de ma passion,
Sur vos doigts si menus brûlent nos émotions.

Mon amour, mon enfant, ma vie vous appartient.
Je m’offre tout à vous, tous vos désirs sont miens.
À jamais nos âmes vivront entrelacées,
Serrez-vous contre moi, je veux vous embrasser.

Soyez éclatante, d’une beauté d’acier,
Splendeur écarlate, prenez-moi sans pitié.
Votre regard de feu illumine mes jours
Et m’asservit à vous, impitoyable amour.

Petite bouche rose aux baisers transperçants,
Petites dents blanches, mordez-moi jusqu’au sang ;
Sourire vorace sur vos lèvres goulues,
Dévorez-moi, je meurs comme je l’ai voulu.

Jeune corps en fureur, vous voulez m’engloutir ;
Vos dents plantées en moi éveillent vos désirs.
Le goût de l’interdit n’attend pas les années,
Votre passion brûle d’un amour forcené.

Mon amie, célébrons en toute liberté
La splendeur nubile de votre nudité :
Votre cou où toujours mes baisers vont tomber,
Vos petites hanches si finement courbées ;

Vos minuscules seins que j’aime tant sucer,
Vos fesses qui veulent tant être caressées,
Vos premières lèvres, splendeur blanche rayée,
Vos deuxièmes lèvres, douceur rose mouillée.

Mon amie, de plaisir je veux vous voir brûler ;
Mourons l’un dans l’autre, tendrement empalés,
Torture sublime des désirs infinis,
Extase divine berçant notre agonie.

Tremblant et haletant, votre bonheur gémit
Et se tord dans un cri, votre ciel, mon amie.
Mon extase éclate sur votre corps béni,
Passion sans limite de l’amour infini.

Précédemment publié sur Agapeta, 2019/02/18.