La nouvelle confession de Lucile, dans Étrennes aux fouteurs

Johann Wölfle, After Charles van Beveren - Die Beichte am Krankenbette
Johann Wölfle, d’après Charles van Beveren – Die Beichte am Krankenbette (1860–1868) – The British Museum 1868,0328.412, via Wikimedia Commons

Je continue ma présentation du recueil anonyme Étrennes aux fouteurs, ou le calendrier des trois sexes publié en 1793, au plus fort de la Révolution française. Le poème suivant, sur un air de chansonnette, se présente comme la confession d’une jeune fille au prêtre, mais c’est le récit sans fard d’une vie de débauche. Comme précédemment, j’ai conservé l’orthographe du 18e siècle, mais j’utilise la typographie moderne, en particulier pour la lettre ‘s’. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

Le danger de l’exemple, dans Étrennes aux fouteurs

Terence Spencer - Children Shushing
Terence Spencer – Children Shushing

Je poursuis l’exploration du recueil anonyme Étrennes aux fouteurs, ou le calendrier des trois sexes. Le poème suivant, sous prétexte de conseils concernant l’éducation des enfants, se complait dans des descriptions explicites de scènes érotiques ; comme pour le précédent poème, j’ai conservé l’orthographe du 18e siècle, mais j’utilise la typographie moderne, en particulier pour la lettre ‘s’. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

Parodie des Louis d’or de Pierre Dupont (anonyme)

Balthus - Étude pour Nu au repos
Balthus – Étude pour Nu au repos – provient de MutualArt

La chanson « Les Louis d’or » écrite et composée par Pierre Dupont raconte comment le diable tente de séduire un jeune homme, lui promettant cent louis d’or en échange d’un engagement à ne pas se marier avant quarante ans et jusque là à courir d’une fille à l’autre ; le jeune homme refuse et se retrouve chez sa bien-aimée qui lui offre son cœur et ses biens. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

Minette (anonyme)

William-Adolphe Bouguereau - En pénitence
William-Adolphe Bouguereau – En pénitence (1895) – provient de Art Renewal Center

Le Parnasse satyrique ou Parnasse des poètes satyriques, un recueil de textes licencieux rassemblant différents poètes libertins et satiriques, parut à Paris en 1622 et déclencha un scandale, conduisant notamment à la sévère condamnation de certains de ses auteurs, dont Théophile de Viau, figure de proue des libertins. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

Les petites filles dans Penses-tu réussir ! de Jean de Tinan

Jean de Tinan
Jean de Tinan à Jumièges, vers 1894 (photo collection particulière)

Le romancier et chroniqueur français Jean de Tinan (de son vrai nom Jean Le Barbier de Tinan) naquit le 19 janvier 1874 à Paris. Partagé entre les sciences et la littérature, il obtint un diplôme d’agronomie et se lia avec plusieurs auteurs, dont Pierre Louÿs. Il tint la rubrique des « sciences biologiques » dans le Mercure de France et en même temps écrivit des romans et des chroniques; il servit même comme prête-plume de l’écrivain Willy pour deux de ses romans. Souffrant d’une maladie du cœur depuis l’enfance, il mourut d’une crise cardiaque le 18 novembre 1898, à 24 ans. Il est enterré au cimetière du Père Lachaise. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…