La publication de Dans la rue, le recueil de chansons et monologues d’Aristide Bruant, prit trois volumes, en 1889, 1895, et après 1901. J’ai choisi dans le troisième volume la trentième chanson, qui parle de la vie d’une petite fille délurée qui comme d’autres finit dans la prostitution. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
Category: Poetry
Quel Dieu refuserait… par Rémy Broustaille
Voici ma troisième sélection dans le recueil de vers La Chanson des Gueuses ; Broustaille y dénonce à nouveau la prostitution juvénile. Le poète s’éveille à côté d’une toute jeune fille, et le remords le ronge. Finalement, l’auteur ne voit pas d’autre issue que la miséricorde divine à la mort de la prostituée… CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
A Batignolles, par Aristide Bruant
Aristide Bruant est né le 6 mai 1851 dans une famille bourgeoise à Courtenay dans le Loiret. Suite à la ruine de ses parents, il doit à 16 ans abandonner de brillantes études, il les rejoint à Paris et travaille comme ouvrier bijoutier. Il fréquente les restaurants pour pauvres et les cafés d’ouvriers, se mêlant aux classes populaire et apprenant leur langage. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
Pauvre gamine que l’on rosse, par Rémy Broustaille
Ma deuxième sélection du recueil de vers La Chanson des Gueuses est le poème qui suit celui que j’ai présenté dans mon dernier article. À nouveau, Broustaille se plaint de la misère qui pousse de très jeunes filles à la prostitution : CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
Orgueil, par Rémy Broustaille
Le recueil de vers La Chanson des Gueuses de Broustaille tourne autour des bas-fonds de Paris, les déclassés, mendiants, prostituées et criminels. En particulier, sa section Les Charnelles est consacrée aux femmes que la misère contraint à vendre leurs charmes. Son titre est précédé par le sous-titre « Fleurs de joie, fleurs de peine » et suivi de l’invocation « A Toi, ô doux Galiléen qui relevas Magdeleine, ce livre de piété. » En effet, Broustaille partage une vision misérabiliste chrétienne de la pauvreté et de la prostitution, et n’y voit d’autre solution que la rédemption religieuse. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
The Romance of the Swan’s Nest, by Elizabeth Barrett Browning
Elizabeth Barrett Browning (1806–1861), one of the most prominent poets of the Victorian era, became widely popular in England and the United States during her lifetime, both for her poetry and her stands against slavery in the United States, injustice toward Italian citizens by foreign rulers, and child labour. From age 15 until her death, she had to battle with a lifelong illness.
Her first known poem, “On the Cruelty of Forcement to Man,” was written at the age of six or eight. She published her first collection of poems, An Essay on Mind, with Other Poems, in 1826. Her 1844 volume Poems made her one of the most popular writers in Britain at the time. A collection of her last poems was published by her husband, the poet Robert Browning, shortly after her death. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
Juste Orgueil, par Rémy Broustaille
On ne connaît presque rien de la vie de l’écrivain français Rémy Broustaille. Seules nous restent quelques-unes de ses œuvres, publiées aux alentours de 1900, numérisées par la BNF sur son site Gallica, puis republiées par Hachette. L’auteur, familier de Montmartre, s’intéressait particulièrement aux « gueux », les pauvres et déclassés urbains, et nombre de ses poèmes incluent de l’argot. Un thème y revient fréquemment : les jeunes filles pures que la misère réduit à la prostitution. Il dénonce aussi les guerres, les violences, l’avidité et l’égoïsme des riches, mais son pessimisme concernant la corruption innée du genre humain ne lui donne pas d’autre perspective que la rédemption des prostituées et des misérables par le Christ. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
La 48e passante de Pierre Béarn
Voici ma quatrième sélection de la collection Les Passantes. Dans le 48e poème, l’auteur séduit une jeune adolescente. Craintive et sensible comme une fleur, celle-ci s’effraie de la découverte de l’amour, et son plaisir se mêle aux larmes. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
Nuit brune
Il y a 5 ans et 10 jours, Poets and Lovers paraissait sur la toile, après 3 jours de gestation. Depuis, le blog a surmonté des attaques, des tentatives de censure, des changements forcés d’hébergeur et des défaillances de la gestion informatique ; il reste debout, tandis que Pigtails in Paint, Graham Ovenden et Garage Press ont disparu, faute de continuité dans l’organisation. La solitude du site, visible à l’extérieur, se manifeste aussi à l’intérieur, où les commentaires se font rares et les collaborations et contributions restent inexistantes. La source des articles finit par se tarir. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
Passante 43, par Pierre Béarn
Dans le 43e poème de la collection Les Passantes, le poète doit dormir à côté d’une fillette rêvant à des jeux d’enfants ; alors celle-ci semble se plier à un jeu étrange inventé par lui. Mais tout n’est que sous-entendus… CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…