Mimi, dans Le Divan d’Amour du Chérif Soliman

Alexandre Roubtzoff - Jeune fille alanguie au harem
Alexandre Roubtzoff – Jeune fille alanguie au harem, Tunis, août 1945

En 1917 parut un petit livre érotique dans une édition réservée aux souscripteurs, imprimée en 810 exemplaires numérotés. Intitulé Le Divan d’Amour du Chérif Soliman et dédié « à tous les poètes orientaux et africains », il se présente comme un récit autobiographique traduit de l’Arabe. Il relate, dans un style orientaliste mêlant clichés et anachronismes, la vie amoureuse d’un Algérien nommé Soliman, de son adolescence jusqu’à l’arrivée de la vieillesse. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

Qu’il faict bon aimer partout, attribué à Angoulevent

Charles Maurin - L'Aurore du rêve
Charles Maurin – L’Aurore du rêve (c1891) – provient de justineportraits.tumblr.com

Nicolas Joubert, sieur d’Angoulevent fut un fou célèbre sous le règne d’Henri IV, surnommé Prince des sots ou de la sottise. En 1615 parut sous son nom un recueil intitulé Les satyres bastardes et autres œuvres folastres du cadet Angoulevent, dont le véritable auteur est inconnu. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

La nouvelle confession de Lucile, dans Étrennes aux fouteurs

Johann Wölfle, After Charles van Beveren - Die Beichte am Krankenbette
Johann Wölfle, d’après Charles van Beveren – Die Beichte am Krankenbette (1860–1868) – The British Museum 1868,0328.412, via Wikimedia Commons

Je continue ma présentation du recueil anonyme Étrennes aux fouteurs, ou le calendrier des trois sexes publié en 1793, au plus fort de la Révolution française. Le poème suivant, sur un air de chansonnette, se présente comme la confession d’une jeune fille au prêtre, mais c’est le récit sans fard d’une vie de débauche. Comme précédemment, j’ai conservé l’orthographe du 18e siècle, mais j’utilise la typographie moderne, en particulier pour la lettre ‘s’. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…