Ma Rosse de Gosse, par Aristide Bruant

Francisque Poulbot -Ma Rosse de Gosse, Dans la rue, volume 3
Francisque Poulbot – illustration pour la chanson Ma Rosse de Gosse du recueil Dans la rue, volume 3 – Gallica

La publication de Dans la rue, le recueil de chansons et monologues d’Aristide Bruant, prit trois volumes, en 1889, 1895, et après 1901. J’ai choisi dans le troisième volume la trentième chanson, qui parle de la vie d’une petite fille délurée qui comme d’autres finit dans la prostitution. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

Quel Dieu refuserait… par Rémy Broustaille

Eliseu Visconti - Primavera
Eliseu Visconti – Primavera (c.1912)

Voici ma troisième sélection dans le recueil de vers La Chanson des Gueuses ; Broustaille y dénonce à nouveau la prostitution juvénile. Le poète s’éveille à côté d’une toute jeune fille, et le remords le ronge. Finalement, l’auteur ne voit pas d’autre issue que la miséricorde divine à la mort de la prostituée… CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

A Batignolles, par Aristide Bruant

Théophile Alexandre Steinlen - A Batignolles - Dans la rue
Théophile Alexandre Steinlen – illustration pour la chanson A Batignolles du recueil Dans la rue (1889) – Gallica

Aristide Bruant est né le 6 mai 1851 dans une famille bourgeoise à Courtenay dans le Loiret. Suite à la ruine de ses parents, il doit à 16 ans abandonner de brillantes études, il les rejoint à Paris et travaille comme ouvrier bijoutier. Il fréquente les restaurants pour pauvres et les cafés d’ouvriers, se mêlant aux classes populaire et apprenant leur langage. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

Orgueil, par Rémy Broustaille

Eliseu Visconti - No Verão ou Menina com Ventarola (1893)
Eliseu Visconti – No Verão ou Menina com Ventarola (1893)

Le recueil de vers La Chanson des Gueuses de Broustaille tourne autour des bas-fonds de Paris, les déclassés, mendiants, prostituées et criminels. En particulier, sa section Les Charnelles est consacrée aux femmes que la misère contraint à vendre leurs charmes. Son titre est précédé par le sous-titre « Fleurs de joie, fleurs de peine » et suivi de l’invocation « A Toi, ô doux Galiléen qui relevas Magdeleine, ce livre de piété. » En effet, Broustaille partage une vision misérabiliste chrétienne de la pauvreté et de la prostitution, et n’y voit d’autre solution que la rédemption religieuse. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…