Voici un court poème de Chansons des champs, la deuxième partie du recueil Les pommiers en fleur : idylles de France et de Normandie d’Émile Blémont.
XXX
L’INNOCENTE
J’aime, plus que toute chose,
Son frais visage enfantin,
Chiffonné comme une rose
Qui s’ouvre à l’air du matin.
Plus que toute chose, j’aime
Son petit cœur ingénu,
Qui babille et rit, de même
Qu’un enfant Jésus tout nu.
Source du poème : Émile Blémont, Les pommiers en fleur : idylles de France et de Normandie, Charpentier, Paris (1891), sur Gallica (disponible en PDF).
Précédemment publié sur Agapeta, 2016/01/26.