Mordre une grenade mûre, sentir le jus rouge couler sur ses joues… amour ultime caché dans un doux écrin.
Petite fille, si rouge,
Tes lèvres acidulées
M’offrent les baisers bonbon
De ton doux amour groseille.
Je ne connais pas l’amour,
Me dit-elle en rougissant ;
Enseigne-moi les baisers,
Goûtons au bonheur bonbon.
Oui, chez les petites filles,
Il n’y a pas que les joues
Qui rougissent en amour.
O rougeoyante fillette
Aux pétales de carmin,
Tes lèvres, fleurs écarlates,
S’entrouvrent dans ton désir.
Tu viens donc dans mes pétales,
Me dit-elle, beau cœur rouge,
Porte de mes doux mystères,
Je veux tes mille caresses.
Oui, chez les petites filles,
Il n’y a pas que les joues
Qui rougissent en amour.
Fleur rouge de la passion,
Porte ouverte des désirs,
Ton plaisir s’offre à ma joie,
Dans l’écoulement groseille.
Doux amour, mille délices,
Me dit-elle, fruit carmin,
Rouge vif le bonheur saigne
Pour mieux s’élancer au ciel.
Oui, chez les petites filles,
Il n’y a pas que les joues
Qui rougissent en amour.
Une première version de ce poème a été publiée sur Agapeta, 2017/02/09.