Mille sarabandes, par Jean-Michel Caradec

Jean-Michel Caradec - pochette de l'album Mords la vie (1973)
Jean-Michel Caradec – pochette de l’album Mords la vie (1973), verso – repris de jeanmichelcaradec.com

L’album 33 tours Mords la vie (1973) de Jean-Michel Caradec reçoit son titre de sa première chanson. Ce petit chef d’œuvre poétique respire l’esprit libertaire des années suivant mai 68. J’ai consacré un précédent article est à sa 5e chanson, « Tendre Garance ». Aujourd’hui je présenterai son 11e titre, une belle chanson d’amour intitulée « Mille sarabandes ».

Le poète danse des sarabandes sur le sable blanc avec son amour. Il brûle de passion, « Moi qui ne dors jamais sans elle », il désire « Mourir dans ses yeux / Brûler dans son ventre ». C’est une très jeune fille à l’aube de la puberté, qui ne se rend pas encore compte de sa capacité à procréer : « Petite fille encore / Et déjà la vie se joue en elle / Imagine-t-elle le jour / Où elle enfantera / A l’équinoxe qui viendra ».

J’ai choisi la vidéo suivante sur YouTube :

Les paroles sont disponibles sur le site officiel de l’Association des Amis de Jean-Michel Caradec, j’y ai rajouté la reprise des premières stophes à la fin.

Mille sarabandes (1973)
par Jean-Michel Caradec

Mille sarabandes
Sur le sable blanc
Blanc comme la main
Main de mon amour

Mourir dans ses yeux
Brûler dans son ventre
Comme loin des cages
Un oiseau qui chante

Et quand elle dort sans moi
Moi qui ne dors jamais sans elle
Imagine-t-elle le jour
Où elle enfantera
A l’équinoxe qui viendra

Something in her mind
Something in her eyes
Telling me around
That her love is mine

Petite fille encore
Et déjà la vie se joue en elle
Imagine-t-elle le jour
Où elle enfantera
A l’équinoxe qui viendra

Mille sarabandes
Sur le sable blanc
Blanc comme la main
Main de mon amour

Mourir dans ses yeux
Brûler dans son ventre
Comme loin des cages
Un oiseau qui chante

Pour plus d’informations, voir le site de l’Association des Amis de Jean-Michel Caradec. Voir aussi la description de l’album sur Discogs.

Cet article reprend une partie d’un article précédemment publié sur Agapeta, 2015/11/11.

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