La fleur qui s’ouvre est une porte sur le jardin des délices. Jour après jour, elle s’ouvre, nouvelle porte, menant à d’autres délices. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
Category: Français
La petite gamine, par Christophe

« La petite gamine » est une chanson relativement peu connu de Christophe (Daniel Bevilacqua), datée de 1967. Elle figure comme 2e titre de la face B d’un 45 tours EP, sorti chez Barclay, dont les 3 autres titres sont « Je sais que c’est l’été » et « Le coup de fouet » sur la face A, puis « Les espagnols » sur la face B. Elle apparaît aussi comme face A d’un 45 tours single, également chez Barclay, et il y en eut aussi un tirage limité, réservé aux exploitants des juke-boxes et à la promotion. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
Petite fille du soleil, par Christophe

Daniel Bevilacqua, dit Christophe, est un chanteur français, né le 13 octobre 1945 à Juvisy-sur-Orge, fils d’un entrepreneur en maçonnerie italien et d’une couturière. Sa carrière débute en 1963, il enregistre alors son premier 45 tours. Il connaît en 1965 un succès colossal avec sa ballade Aline, qu’il a composée et écrite lui-même ; elle se vendra à un million d’exemplaires. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
Les nuits de notre amour

La poésie et l’amour appartiennent à la nuit. Pas une nuit froide et calme des corps engourdis, mais une nuit torride et violente, enflammant le désir. À tout âge, nous devons brûler pour vivre. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
L’influençable, par Minou Drouet

Dans ce poème dédié à Lucette Descaves, son professeur de piano qu’elle appelait « mon Amour », Minou Drouet lui retourne avec beaucoup d’humour le reproche que cette dernière lui avait fait d’être influençable. En fait, dit-elle, toute la nature est influençable, comme la mer qui porte le reflet du soleil. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
Petite morte, par Gérard d’Houville (Marie de Heredia)

Marie Louise Antoinette de Heredia, la deuxième des trois filles de l’homme de lettres d’origine cubaine José-Maria de Heredia, naquit le 20 décembre 1875 à Paris. Elle épousa Henri de Régnier, puis devient la maîtresse de Pierre Louÿs, tous deux poètes et romanciers. Sous le nom de plume Gérard d’Houville, elle est l’auteure de romans et de poésies. Elle mourut le 6 février 1963 à Suresnes. Elle est enterrée au cimetière du Père-Lachaise. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
Lettre de Minou Drouet à sa mère

Quand René Julliard fit paraître en septembre 1955 une plaquette hors commerce comprenant une sélection de poèmes et de lettres de Minou Drouet, une virulente polémique agita la presse pendant plusieurs mois, principalement sur leur authenticité ; nombreux affirmèrent qu’une enfant de 8 ans ne pouvait pas écrire avec autant de brio et d’intelligence. Plusieurs journaux (dont Elle) affirmèrent qu’il s’agissait d’une imposture, que sa mère (adoptive) était le réel auteur de ces textes. Cette controverse, en particulier ces accusations, heurtèrent profondément Minou. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
Navarana et Peter Freuchen

Le grand amour de Peter Freuchen fut sa première épouse, Navarana, une Inuit du Nord-Groenland. Quand il la rencontra, elle était encore pratiquement une enfant ; dans son livre de 1935, Arctic Adventure: My Life in the Frozen North, et celui édité en 1961 par sa veuve Dagmar, Peter Freuchen’s Book of the Eskimos, il la décrit comme une « petite fille ». Elle s’appelait alors Mequpaluk. Elle et sa mère avaient failli succomber à la faim suite à la mort de son père. Sa mère s’était remariée, mais son beau-père la négligeait. Elle était toujours habillée de vieux vêtements élimés, parfois faits d’assemblages de peaux de chien ; en cela son beau-père appliquait l’adage nord-groenlandais qui veut qu’une jeune femme soit habillée par son mari, et non par son père. Un jour un homme mauvais la viola, et au lieu de la plaindre, son beau-père ironisa sur son agresseur qui devait être bien bête pour s’en prendre à une fille pas encore faite, alors qu’il avait une excellente femme à la maison. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
L’amour nouveau

L’amour se boit comme le vin. Il charme nos lèvres, puis notre langue, il nous enivre. L’amour nouveau est arrivé, frais et fruité, il fait les délices de nos journées d’hiver, de nos longues nuits noires. Buvons, buvons l’amour, sans modération. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
Lettres de Minou Drouet à Lucette Descaves

Vous voulez bien fermer un petit peu vos si jolis rayons de miel sur mes fautes et me laisser vous embrasser parce que je vous aime bien et que votre figure sent mon jardin le matin, et j’embrasse la dame au col blanc.
— Minou Drouet, Lettre à Lucette Descaves, Arbre, mon ami, p. 73
Dans sa petite enfance, Minou Drouet s’ouvrit au monde grâce à la musique, qui devint sa grande passion. Aussi ses premiers sentiments de type amoureux s’adressèrent à Lucette Descaves, son professeur de piano, qu’elle appelait « mon Amour » et à qui elle écrivit de belles lettres emplies de tendresse. J’ai déjà reproduit dans un précédent article certaines d’entre elles, qui illustraient son univers fait de musique et d’odeurs. Ici je présente des extraits de plusieurs autres lettres, exprimant toute la puissance de la passion qui animait cette petite fille de huit ans. Pleines de poésie, elles font appel à des images frappantes, et certaines contiennent des vers. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…