Le toucheron, par Georges Gourdon

John George Brown - I Won't Go
John George Brown – I Won’t Go (1873) – provient de Sotheby’s (réduit)

Voici un deuxième poème de l’écrivain français Georges Gourdon. Celui-ci parut dans son recueil Les Villageoises paru en 1887. Il fut repris dans l’Anthologie des poètes français du XIXème siècle éditée par Alphonse Lemerre en 1887-1888. Celle-ci présente l’auteur et son œuvre, on y lit : CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

Ma petite voisine, par Auguste Gaud

Frederick Morgan - Childhood Sweethearts
Frederick Morgan – Childhood Sweethearts

Auguste Gaud (1857–1924) est un poète et écrivain poitevin. Fils d’un cordonnier et d’une couturière, il exerça le métier paternel avant de se lancer dans la littérature. À partir de 1903, il fut juge de paix.

Il publia d’abord de nombreuses œuvres en français ayant pour toile de fond la culture paysanne de sa région. A partir de 1895, il devint le chef de file du Félibrige Poitevin, un mouvement régionaliste qui, à l’instar du Félibrige de Frédéric Mistral, faisait la promotion du dialecte, de la culture et du folklore du Poitou-Saintonge. Il se mit alors à écrire des morceaux en poitevin-saintongeais. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

A la musique, par Arthur Rimbaud (extrait)

Arthur Rimbaud
Arthur Rimbaud (1870-71) – retirage d’Étienne Carjat – Wikimedia Commons

Étoile filante dans le firmament de la poésie française, Arthur Rimbaud (1854–1891) écrivit ses premiers vers à 15 ans, composa ses chefs d’œuvres en quelques années et renonça définitivement à la littérature avant ses 21 ans.

Rebelle tant par ses opinions que par ses moyens d’expression, il attaqua dans ses vers l’Empereur, la religion, la bourgeoisie et la répression de la Commune de Paris, et il innova radicalement dans la forme de sa poésie. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

Indomitus

Robert Stevenson - Peggy Ann Garner dans Jane Eyre
Robert Stevenson – Peggy Ann Garner dans Jane Eyre (1943)

Poets and Lovers est toujours là, après 42 mois, ayant surmonté tous les obstacles sur son chemin. Le 20 avril, le registraire de nom de domaine Njalla (une compagnie fondée par des pirates informatiques), sous prétexte d’une supposée plainte contre Pigtails in Paint, bloqua les noms de domaine de tous les sites hébergés par notre fournisseur Internet. Celui-ci dut récupérer les codes pour transférer les domaines auprès d’un autre registraire. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

Sur la Mort d’une Cousine de sept ans, par Hégésippe Moreau

Victorian post mortem photograph
Victorian post mortem photograph – from pixieandrotter.com

Le poème suivant rappelle les deux sonnets de Nicolas Boileau sur la mort d’une de ses nièces. Le poète regrette avoir ennuyé sa cousine avec ses leçons tant qu’elle vivait. S’il avait su qu’elle mourrait si tôt, il aurait profité de sa jeunesse, fait avec elle l’école buissonnière et empli sa vie de plaisirs. Il lui aurait donné tout son amour. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

L’Écolière, par Hégésippe Moreau

Jules Bastien-Lepage - Petite fille allant à l'école
Jules Bastien-Lepage – Petite fille allant à l’école (1882) – Aberdeen Art Gallery & Museums, sur Art UK

Hégésippe Moreau (Pierre-Jacques Roulliot) est un écrivain, poète et journaliste français. Né le 8 avril 1810 à Paris, il exerça plusieurs métiers, dont correcteur d’imprimerie, et se lança dans le journalisme et la poésie. Comme ses deux parents, il fut fauché par la tuberculose, et il mourut à Paris le 20 décembre 1838. Il reste un poète méconnu, mort trop jeune.

Dans ce poème, le maître tente de discipliner une jeune fille rétive aux études. Elle préfère user de séduction, par des sourires, un bras dénudé et des baisers, plutôt que de s’appliquer. Ici Lhomond est un pédagogue français du 18e siècle, auteur du célèbre manuel pour latinistes De viris illustribus urbis Romæ. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…