La Petite Cousine, par Clovis Hugues

Photographie post mortem
Photographie post mortem – provient de VK

Le poème suivant, écrit à l’âge de 20 ans, évoque un amour d’enfance, une cousine rencontrée pendant les vacances, dont le souvenir se réveille à la mort de celle-ci. Il rappelle les deux sonnets de Nicolas Boileau sur la mort d’une parente. Il parut dans le recueil Les Soirs de Bataille publié en 1883 par Alphonse Lemerre, puis dans d’autres collections. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

La Maison de l’enfance, Prologue, par Fernand Gregh

Fernand Gregh
Fernand Gregh – source : Le Parisien

Le poète et critique littéraire français Fernand Gregh, né le 14 octobre 1873 à Paris, fut condisciple de Marcel Proust au lycée Michelet ; jeune homme, il continua à côtoyer celui-ci. En 1892 il fonda avec d’autres écrivains une revue intitulée Le Banquet qui publia ses premiers vers, ainsi que ceux de Proust et les écrits d’autres jeunes auteurs. Il fonda en 1902 l’école humaniste qui avait l’intention de rendre à la poésie sa tradition romantique, suivant Hugo et Lamartine. Il s’opposait aux Parnassiens et souhaitait limiter l’influence du symbolisme. Il fut président de la Société des gens de lettres en 1949-1950, et élu à l’Académie française en 1953. Il mourut le 5 janvier 1960 à Paris. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

Sicète, par Clovis Hugues

Clovis Hugues
Clovis Hugues (1882), portrait par l’atelier Nadar – Bibliothèque nationale de France, FT 4-NA-238, via Wikimedia Commons

Né à Ménerbes (dans le Luberon) le 3 novembre 1851, et mort à Paris le 11 juin 1907, Clovis Hubert Hugues est un poète, romancier et militant socialiste français. Il participa en 1871 à la Commune insurrectionnelle de Marseille initiée en solidarité avec la Commune de Paris, et de ce fait il passa 4 ans en prison. Il fut député de 1878 à 1906, d’abord radical-socialiste, ensuite sous la bannière du Parti ouvrier français. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

Le toucheron, par Georges Gourdon

John George Brown - I Won't Go
John George Brown – I Won’t Go (1873) – provient de Sotheby’s (réduit)

Voici un deuxième poème de l’écrivain français Georges Gourdon. Celui-ci parut dans son recueil Les Villageoises paru en 1887. Il fut repris dans l’Anthologie des poètes français du XIXème siècle éditée par Alphonse Lemerre en 1887-1888. Celle-ci présente l’auteur et son œuvre, on y lit : CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

Ma petite voisine, par Auguste Gaud

Frederick Morgan - Childhood Sweethearts
Frederick Morgan – Childhood Sweethearts

Auguste Gaud (1857–1924) est un poète et écrivain poitevin. Fils d’un cordonnier et d’une couturière, il exerça le métier paternel avant de se lancer dans la littérature. À partir de 1903, il fut juge de paix.

Il publia d’abord de nombreuses œuvres en français ayant pour toile de fond la culture paysanne de sa région. A partir de 1895, il devint le chef de file du Félibrige Poitevin, un mouvement régionaliste qui, à l’instar du Félibrige de Frédéric Mistral, faisait la promotion du dialecte, de la culture et du folklore du Poitou-Saintonge. Il se mit alors à écrire des morceaux en poitevin-saintongeais. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

A la musique, par Arthur Rimbaud (extrait)

Arthur Rimbaud
Arthur Rimbaud (1870-71) – retirage d’Étienne Carjat – Wikimedia Commons

Étoile filante dans le firmament de la poésie française, Arthur Rimbaud (1854–1891) écrivit ses premiers vers à 15 ans, composa ses chefs d’œuvres en quelques années et renonça définitivement à la littérature avant ses 21 ans.

Rebelle tant par ses opinions que par ses moyens d’expression, il attaqua dans ses vers l’Empereur, la religion, la bourgeoisie et la répression de la Commune de Paris, et il innova radicalement dans la forme de sa poésie. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…