La Tisane, par Clovis Hugues

Eugenio Cuttica - Luna y Orquideas Raras
Eugenio Cuttica – Luna y Orquideas Raras (2017)

Voici mon deuxième choix de vers du recueil Les évocations : poésies, dans le Livre Quatrième intitulé Pour les bébés, consacré à l’enfance. Le poète se soigne avec un tisane faite à base de fleurs qui ressemblent à des étoiles. Cela attise la curiosité de sa fille, et stimule son imagination créative. Elle se montre alors un vrai poète. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

Les Illusions, par Fernand Gregh

John George Brown - A cosy corner
John George Brown – A cosy corner (c.1885-87) – Milwaukee Art Museum

Deux enfants amoureux, les doigts enlacés, ont rêvé de leur avenir, bâtissant un décor somptueux flottant dans un mirage… mais l’âge adulte apporte bien des déceptions. Comme les trois précédents du même auteur, ce beau poème provient de la première section du recueil La Maison de l’enfance. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

The Garden of Love, by William Blake

Caspar David Friedrich - Monastery graveyard in the snow
Caspar David Friedrich – Monastery graveyard in the snow

I have presented the poem “A Little Girl Lost” by the visionary poet and painter William Blake (1757–1827), published in Songs of Experience (1794). In it, he envisages a future where children and adolescents will freely enjoy nudity and love, then the religious condemnation and parental repression of these pleasures will cause indignation. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

Moonlight magick: love and war

Aleister Crowley
Aleister Crowley (c1912) – from The Equinox, volume 1, issue 10 (1913)

In a previous post, I described a surrealistic walk that I made in 2015, starting with Ernest Dowson’s passion for absinthe, then meeting other poets, MoonCCat, Bertolt Brecht and Jim Morrison, and finally ending at Dowson’s great passion, little girls. Throughout this path I encountered the moon, which presides over the impermanence of all things.

Now I will relate my mysterious journey in the shadow of a fearful and scandalous magician: Aleister Crowley, whom the British journal John Bull called “the wickedest man in the world” and “a man we’d like to hang.” It is a secret world, which must be evoked in metaphorical language. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

Gertrude Chataway, Lewis Carroll’s forgotten child-friend

Charles Lutwidge Dodgson - Gertrude Chataway, lying on sofa
Charles Lutwidge Dodgson – Gertrude Chataway, lying on sofa (c.1876) – Harry Ransom Center, The University of Texas at Austin

Everyone knows about Lewis Carroll’s friendship with Alice Pleasance Liddell, who inspired the main character in his famous books Alice’s Adventures in Wonderland and Through the Looking-Glass; indeed, after a rowing boat travelling during which Carroll regaled Alice and her two sisters with a fantastic story of a girl named Alice who had fallen into a rabbit-hole, she asked him to write it down, and so came Alice’s Adventures Under Ground, the initial version of the first book. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

La Petite Cousine, par Clovis Hugues

Photographie post mortem
Photographie post mortem – provient de VK

Le poème suivant, écrit à l’âge de 20 ans, évoque un amour d’enfance, une cousine rencontrée pendant les vacances, dont le souvenir se réveille à la mort de celle-ci. Il rappelle les deux sonnets de Nicolas Boileau sur la mort d’une parente. Il parut dans le recueil Les Soirs de Bataille publié en 1883 par Alphonse Lemerre, puis dans d’autres collections. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…

La Maison de l’enfance, Prologue, par Fernand Gregh

Fernand Gregh
Fernand Gregh – source : Le Parisien

Le poète et critique littéraire français Fernand Gregh, né le 14 octobre 1873 à Paris, fut condisciple de Marcel Proust au lycée Michelet ; jeune homme, il continua à côtoyer celui-ci. En 1892 il fonda avec d’autres écrivains une revue intitulée Le Banquet qui publia ses premiers vers, ainsi que ceux de Proust et les écrits d’autres jeunes auteurs. Il fonda en 1902 l’école humaniste qui avait l’intention de rendre à la poésie sa tradition romantique, suivant Hugo et Lamartine. Il s’opposait aux Parnassiens et souhaitait limiter l’influence du symbolisme. Il fut président de la Société des gens de lettres en 1949-1950, et élu à l’Académie française en 1953. Il mourut le 5 janvier 1960 à Paris. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…