Le poète et critique littéraire français Fernand Gregh, né le 14 octobre 1873 à Paris, fut condisciple de Marcel Proust au lycée Michelet ; jeune homme, il continua à côtoyer celui-ci. En 1892 il fonda avec d’autres écrivains une revue intitulée Le Banquet qui publia ses premiers vers, ainsi que ceux de Proust et les écrits d’autres jeunes auteurs. Il fonda en 1902 l’école humaniste qui avait l’intention de rendre à la poésie sa tradition romantique, suivant Hugo et Lamartine. Il s’opposait aux Parnassiens et souhaitait limiter l’influence du symbolisme. Il fut président de la Société des gens de lettres en 1949-1950, et élu à l’Académie française en 1953. Il mourut le 5 janvier 1960 à Paris. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
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Ma petite voisine, par Auguste Gaud
Auguste Gaud (1857–1924) est un poète et écrivain poitevin. Fils d’un cordonnier et d’une couturière, il exerça le métier paternel avant de se lancer dans la littérature. À partir de 1903, il fut juge de paix.
Il publia d’abord de nombreuses œuvres en français ayant pour toile de fond la culture paysanne de sa région. A partir de 1895, il devint le chef de file du Félibrige Poitevin, un mouvement régionaliste qui, à l’instar du Félibrige de Frédéric Mistral, faisait la promotion du dialecte, de la culture et du folklore du Poitou-Saintonge. Il se mit alors à écrire des morceaux en poitevin-saintongeais. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
Souvenirs d’enfance, par Hégésippe Moreau
Une amie du poète lui rappelle les beaux jours de leur enfance, leurs jeux et leur amour naissant. Il se souvient d’un baiser qu’il reçut en récompense d’une chanson, mais hélas, aujourd’hui elle ne lui en donne plus. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
Nous n’irons plus au bois, par Jean-Baptiste Clément
Le chansonnier Jean-Baptiste Clément, né à Boulogne-sur-Seine (Boulogne-Billancourt) le 31 mai 1836 et mort à Paris le 23 février 1903, est connu pour ses chansons « Le Temps des cerises » et « La Semaine sanglante ». Militant ouvrier, il participa à la Commune de Paris, et beaucoup de ses chansons denoncent la misère des prolétaires ainsi que l’avidité et la cruauté des classes possédantes. D’autres, plus joyeuses, exaltent l’amour, la nature et les plaisirs de la vie. La musique de nombre de ses chansons a été composée par Darcier. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
Child-love and nostalgia in Ernest Dowson’s Jadis
According to Desmond Flower, the poem Jadis was written on August 24, 1889, and it was then called “Rondeau.” It seems that it was first published in Dowson’s volume Decorations in 1899. The title is the French translation of the poem’s first word “Erewhile.” CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
The Forest Maid, by John Clare
This sweet poem by John Clare comes from his beautiful collection Asylum Poems, written while he was interned in a lunatic asylum. It tells the love he shared with a young girl, and he gives her a lovely name: Mary Littlechild. It probably refers to his first love, Mary Joyce, whom he courted briefly at age 16, until her father put an end to their relation. She remained his ideal of love and beauty, and when he lost reason, Clare believed that Mary Joyce was his true wife. In July 1841, Clare absconded from the asylum and walked 140 km home, intent on returning to Mary. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
Une allée au Luxembourg, par Gérard de Nerval
L’écrivain et poète Gérard de Nerval, de son vrai nom Gérard Labrunie, est une figure majeure du romantisme français. Né le 22 mai 1808 à Paris, il perdit à deux ans et demi sa mère, qu’il n’avait pratiquement jamais vue, et cet évènement semble avoir durablement marqué son psychisme. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
Childhood nostalgia in Ernest Dowson’s Praeterita
Ernest Dowson kept in a drawer a booklet of poems written in his youth, which was published posthumously under the title Poésie Schublade (‘drawer poetry’ in a mix of French and German). These poems are not widely available on the web. However, they shine with freshness and evoke nostalgia for childhood, two qualities partially lost in the more polished verse of his maturity. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
La belle du premier mai
La magie ne dure qu’un temps, et l’aimée s’efface au loin. Vient alors le chagrin, mais il restera toujours la certitude d’un autre monde, resplendissant de liberté et de sensualité. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…
Sonnets of a Little Girl, VI, by Ernest Dowson
The poet bids farewell to the child whose smile was the sweetest thing in his life, and she will remain his dearest memory. CONTINUE READING / CONTINUER LA LECTURE…